1° course organisée par le club de Corbas
1° course à laquelle je participe, à 44 ans : mieux vaut tard que jamais.
Il y a un mois et au hasard d'une conversation, j'apprends qu'une course pédestre de 10 km va se faire à Corbas
J'habite Feyzin, et je me suis (re) mis à courir depuis peu, le week end.
Les grandes terres sont un terrain de jeu privilégié, et comme une partie de cette course passe par là, je me dis que ça devrait être agréable d'y participer.
Poussé par un coureur régulier, et malgré ma petite appréhension ( peur d'être un peu largué et ridicule ) je m'inscris.
Reste un mois pour m'entrainer, ce que je fais.
le jour "J" arrive, je surveille la météo, j'aime la fraicheur. Il va faire chaud, et comme le départ est à 10h, ça va être dur. Pas grave, la motivation est intacte et je suis impatient de rejoindre les 400 coureurs.
J'arrive donc 1/2 h avant le départ : erreur. Tout le monde est là, ça s'échauffe de partout, plus de place pour se garer. L'année prochaine, j'arriverai plus tôt.
C'est magnifique, tous ces coureurs, toutes ces couleurs, et ce soleil ...
Mais vite, faut que j'aille récupérer mon dossard et m'échauffer. en fait, je vais pas avoir le temps de m'échauffer. L'annonce du départ est fait : dans 10mn
Mes supporters sont là, indispensables. Je reste au fond de la grille, humble.
Pan! c'est partis. Je pars en marchant, ça coince, la rue est étroite finalement, dans ces conditions.
J'allume mon chrono et je me mets à trottiner. Quand ça ce dégage un peu, j'accélère pour prendre mon rythme.
C'est génial, j'ai l'impression de vivre un grand moment, comme si j'étais dans un film. Je savoure et j'ouvre les yeux.
Les concurrents sont tous en pleine bourre, ça discute de partout, les riverains nous encouragent, les meilleurs sont déjà loin devant.
km1 km2 km3 : l'euphorie générale laisse peu à peu la place à la réalité de la course.
Mon coureur régulier m'a déjà doublé, je suis partis un peu vite, je vais avoir un coup de pompe, c'est sûr !
Le paysage change, 1° côte, légère mais longue, on va arriver dans les grandes terres. Je double quelques personnes, je suis encore bien et j'aborde mon jardin préféré.
km4 : La côte. Je raccourcis mes foulées et j'accélère. J'en double qui souffrent à cet endroit. Mais la descente qui suit permet de récupérer un peu, et le ravitaillement tombe à pic. Une gorgée ou 2, une douche pour finir et on continue. Mais il fait chaud, le tee shirt sèche en 3 mn, et pas d'ombre ...
Ca devient dur, mi-course et les grandes terres finissent par un faux plat montant interminable. Malgré les encouragements des organisateurs, le coupe de pompe est là, comme prévu, et je commence à me sentir seul. C'est d'ailleurs une réalité, le petit groupe devant moi prend de la distance.
La sortie des grandes terres marque la fin de ce petit moins bien, c'était peut-être aussi dans la tête.
Content finalement de revenir sur le bitume, spécialement réservé pour nous. On a l'imperssion d'être des vedettes, ça aide pour finir.
Km7 km8 : on nous dit que c'est bientôt terminé, de pas lâcher, que c'est que de la descente et du plat. C'est vrai, ça descend un peu, puis le plat.
Km9 : j'en vois qui marchent. Il fait TRES chaud, ça me fait de la peine pour eux, si près de la fin ... Mais il est long, ce dernier km. Puis je vois la ligne d'arrivée, avec 300m à faire. J'accélère puis sprint à 100m, il m'en reste sous le pied. J'aperçois mon fan club c'est finit
Même pas épuisé, je cherche l'eau à l'arrivée : j'en vois pas. Je vois quelqu'un allongé avec des secours autour, j'espère que ce sera pas grave .. il fait tellement chaud .. on me donne une bouteille .. je vais la boire à l'ombre.
La suite sera un très bon moment de détente, avec le ravitaillement, la course des enfants et le picnic-remise des prix.
Bravo à l'organisation, pour une première, c'était réussi.
Seul l'horaire du départ, un 28 juin, m'a semblé tardif. La sono aussi n'était pas top.
Encore merci pour ce super dimanche et à l'année prochaine.
Olivier
1° course à laquelle je participe, à 44 ans : mieux vaut tard que jamais.
Il y a un mois et au hasard d'une conversation, j'apprends qu'une course pédestre de 10 km va se faire à Corbas
J'habite Feyzin, et je me suis (re) mis à courir depuis peu, le week end.
Les grandes terres sont un terrain de jeu privilégié, et comme une partie de cette course passe par là, je me dis que ça devrait être agréable d'y participer.
Poussé par un coureur régulier, et malgré ma petite appréhension ( peur d'être un peu largué et ridicule ) je m'inscris.
Reste un mois pour m'entrainer, ce que je fais.
le jour "J" arrive, je surveille la météo, j'aime la fraicheur. Il va faire chaud, et comme le départ est à 10h, ça va être dur. Pas grave, la motivation est intacte et je suis impatient de rejoindre les 400 coureurs.
J'arrive donc 1/2 h avant le départ : erreur. Tout le monde est là, ça s'échauffe de partout, plus de place pour se garer. L'année prochaine, j'arriverai plus tôt.
C'est magnifique, tous ces coureurs, toutes ces couleurs, et ce soleil ...
Mais vite, faut que j'aille récupérer mon dossard et m'échauffer. en fait, je vais pas avoir le temps de m'échauffer. L'annonce du départ est fait : dans 10mn
Mes supporters sont là, indispensables. Je reste au fond de la grille, humble.
Pan! c'est partis. Je pars en marchant, ça coince, la rue est étroite finalement, dans ces conditions.
J'allume mon chrono et je me mets à trottiner. Quand ça ce dégage un peu, j'accélère pour prendre mon rythme.
C'est génial, j'ai l'impression de vivre un grand moment, comme si j'étais dans un film. Je savoure et j'ouvre les yeux.
Les concurrents sont tous en pleine bourre, ça discute de partout, les riverains nous encouragent, les meilleurs sont déjà loin devant.
km1 km2 km3 : l'euphorie générale laisse peu à peu la place à la réalité de la course.
Mon coureur régulier m'a déjà doublé, je suis partis un peu vite, je vais avoir un coup de pompe, c'est sûr !
Le paysage change, 1° côte, légère mais longue, on va arriver dans les grandes terres. Je double quelques personnes, je suis encore bien et j'aborde mon jardin préféré.
km4 : La côte. Je raccourcis mes foulées et j'accélère. J'en double qui souffrent à cet endroit. Mais la descente qui suit permet de récupérer un peu, et le ravitaillement tombe à pic. Une gorgée ou 2, une douche pour finir et on continue. Mais il fait chaud, le tee shirt sèche en 3 mn, et pas d'ombre ...
Ca devient dur, mi-course et les grandes terres finissent par un faux plat montant interminable. Malgré les encouragements des organisateurs, le coupe de pompe est là, comme prévu, et je commence à me sentir seul. C'est d'ailleurs une réalité, le petit groupe devant moi prend de la distance.
La sortie des grandes terres marque la fin de ce petit moins bien, c'était peut-être aussi dans la tête.
Content finalement de revenir sur le bitume, spécialement réservé pour nous. On a l'imperssion d'être des vedettes, ça aide pour finir.
Km7 km8 : on nous dit que c'est bientôt terminé, de pas lâcher, que c'est que de la descente et du plat. C'est vrai, ça descend un peu, puis le plat.
Km9 : j'en vois qui marchent. Il fait TRES chaud, ça me fait de la peine pour eux, si près de la fin ... Mais il est long, ce dernier km. Puis je vois la ligne d'arrivée, avec 300m à faire. J'accélère puis sprint à 100m, il m'en reste sous le pied. J'aperçois mon fan club c'est finit
Même pas épuisé, je cherche l'eau à l'arrivée : j'en vois pas. Je vois quelqu'un allongé avec des secours autour, j'espère que ce sera pas grave .. il fait tellement chaud .. on me donne une bouteille .. je vais la boire à l'ombre.
La suite sera un très bon moment de détente, avec le ravitaillement, la course des enfants et le picnic-remise des prix.
Bravo à l'organisation, pour une première, c'était réussi.
Seul l'horaire du départ, un 28 juin, m'a semblé tardif. La sono aussi n'était pas top.
Encore merci pour ce super dimanche et à l'année prochaine.
Olivier